"All in all it's just another brick in the wall."

Posted by Highway 61 | Posted in , , ,



The Wall est le deuxième et dernier double album des Pink Floyd.
Le projet The Wall peut ce diviser en trois parties : l'album en lui même, son interprétation en concert et enfin un long-métrage. La pochette représente le "mur" autour du quel l'histoire s'articule.

Comme The Dark Side of the Moon et Wish You Were Here, The Wall est un album-concept qui traite de l'isolement et de ses conséquences sur un individu. La plus part des chansons sont écrites par Roger Waters (bassiste du groupe), l'idée de cet album venant de ce dernier.

"...we come in ?"

Le personnage principale est Pink. Il nous invite dans la première chanson à rentrer dans son monde et écouter son histoire. La vie de Pink commence dans la douleur. Il apprend très jeune la mort de son père, décédé au combat pendant la deuxième guerre mondiale "Daddy's flown across the ocean". Ne pouvant pas affronter la réalité en face, Pink décide de construire un "mur" autour de lui afin de se réfugier derrière. "All in all it was all just bricks in the wall" (Another Brick In The Wall, Part 1)
Dans la protest-song "Another Brick In The Wall, Part 2" Waters critique le système scolaire dans les années 50 beaucoup trop stricte et la volonté de mettre tous les élèves dans le même moule. Cet enseignement est donc considéré comme une des raison de l'isolement progressif du personnage. Il continue la construction de son mur "All in all it's just another brick in the wall"...
Élevé par une mère sur protectrice "of course Mama’s gonna help build the wall" (Mother) Pink sombre peu à peu dans la dépression (Goodbye Blue Sky).

Notre Anti-hero est maintenant adulte et marié mais rencontre des difficulté de communication dans son couple, il se renferme de plus en plus sur lui même "what shall we use to fill the empty spaces? " (Empty Spaces).
Pink devient une rock-star (Young Lust), il enchaine les concerts et fréquente des groupies. Il comprends peu à peu que sa femme le trombe depuis longtemps. Sa dépression s'accentue et dans un excès de rage Pink détruit sa chambre d'hôtel au côté d'une groupie (One Of My Turns). Descendu plus bas que terre Pink en finit avec son mur et décide de le terminer (Another Brick In The Wall, Part 3)
"Goodbye cruel world, I'm leaving you today, goodbye,..."

Le personnage réalise son erreur, et dans la solitude il sombre dans la folie "and the worms ate into his brain" (Hey You). Sa folie s'aggrave, Pink décroche et décide de s'isoler dans sa chambre impossible d'assurer un concert. Un médecin est envoyé pour lui faire une injection de manière à ce que celui-ci puisse retrouver de la force et monter sur scène (Comfortably Numb). Pink reprend courage (The Show Must Go On) mais défoncé aux médicaments prescrits par son docteur il se prend pour un dictateur fasciste et traque juifs, noirs et homosexuels (In the Flesh).

Pink décide d'abandonner son rôle de dictateur et de décrocher des médicaments, ressentant de la culpabilité il commence un procès avec lui même qui aura pour conséquence la destruction du mur (Stop, The Trial)

"isn’t this where..."

L'album ayant commencés sur les paroles "...we come in ?" se termine sur "isn’t this where...". Ces deux phrases formant "Isn’t this where we came in?" donnant ainsi un aspect de cycle à l'idée du "mur" et de l'isolement.

The Wall est très bien accueillit, que ce soit par la critique ou par les fans, et marque l'apogée du succès du groupe qui ne connaitra plus une tel réussite.
Cet album a inspiré beaucoup d'artistes par la suite : David Bowie, Genesis, Radiohead, ...

Nathan

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