No Distance Left To Run

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No Distance Left To Run
est le nom d'un single de Blur, tiré de leur album "13". Il est aussi le nom d'un double DVD documentaire sur le parcours musical du groupe, de leur débuts en Essex jusqu'à leur prestation en live à Hyde Park. Les quatre membres du groupe nous racontent donc leur parcours et anecdotes en apportant chacun un point de vue personnel, ceci étant accompagné d'images d'archives d'interviews, concerts et autres. On s'attache rapidement tout au long du film à ces quatre personnalités différentes et le déroulement du documentaire se fait sans lenteur, ni passages ennuyeux.

Le second disque permet de regarder 25 titres (dont Beetlebum, Parklife, Song 2, Coffee and TV...) joués lors de l'excellent live à Hyde Park, assemblant des images tournées les soirs des 2 et 3 juillet 2009, devant près de 50 000 personnes. Un grand moment d'émotion pour chaque morceaux, notamment sur "Tender", l'air de Graham Coxon étant repris par des milliers de fans."Oh my baby, oh my baby, oh why. Oh my..."

Je pense que ce DVD est principalement réservé aux fans de Blur, mais aussi aux gens curieux qui désirent en savoir plus sur ce groupe anglais.


7Kaev

"Isn't It Cold ?" (Eric Clapton & Jeff Beck Live)

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Salut ! Aujourd'hui je voudrais vous faire part de mes impressions sur le concert d’Eric Clapton & Jeff Beck, le 13 février, à l’o2 Arena de Londres auquel j’ai eu la chance d’assister.

Le concert avait donc lieu à l’o2 Arena comme je l’ai dit plus haut. Véritable usine dans laquelle se côtoient restaurants, boites de nuit et divers cafés. Le concert devait commencer à 20h. Comme d’habitude je m’attendais à un retard d’une demi-heure, une heure, vu à la vitesse, assez lente, à laquelle se remplissait l’immense salle. Mais à un peu moins de 20h Jeff Beck monte sur scène, sa fameuse stratocaster white arctic, touche palissandre en main, devant une salle dans laquelle toutes les places sont finalement occupées. C’est la première date de leurs quelques concerts ensemble, dont deux à l’o2 et quelques autres au Etats-Unis, je ne me rappelle pas du nombre exact. Je ne sais donc pas du tout à quoi m’attendre ni si la qualité sera au rendez-vous.


Au premier abord, Jeff Beck ressemble assez, comme à son habitude, à Spinal Tap : un gros bracelet au biceps et un autre au poignet, il porte une sorte de veste sans manches avec des « flammes » noires dessinées dessus et se cache derrière des Ray Bans Aviator bleues. Il parait assez ridicule, mais dès les premières notes d’« Eternity’s Breath » avec lequel il ouvre son show on oublie très vite ces petits détails et on est captivé par son jeu et son toucher. Il ne joue qu’aux doigts et maitrise parfaitement son instrument. Contrairement à Clapton qui a varié de niveau en fonction des époques de sa vie, Beck n’a fait que s’améliorer. On note la présence d’un orchestre composé de 12 cordes et d’un chef d’orchestre, ce qui apporte vraiment une autre dimension aux morceaux. Beck invite également la violoniste Sharon Corr à se joindre à lui sur « Mna Na H'Éireann », il en résulte un duo magnifique. Joss Stone arrive sur scène vers la fin de la partie de Jeff en solo, elle interprète alors « There’s No Other Me » et « I Put A Spell On You ». Je suis très impressionné par ses capacités vocales ! Jeff finit sa partie sur une extraordinaire interprétation de « A Day In The Life », que j’attendais énormément. Le morceau se finit, son ampli poussé à fond sous les applaudissements. La précision de son jeu est impressionnante !! On retrouve également dans son show « Stratus » ou encore « People Get Ready » et « Big Block ». Le groupe de Beck était très bon, j’étais un peu déçu par l’absence de Tal Wilkenfeld, mais sa remplaçante n’était pas mauvaise. Prestation très impressionnante, je me suis pris une sacrée claque.



Petite pose d’environ une demi-heure durant laquelle les techniciens du son préparent le matériel de Clapton. Les gens en profitent pour aller chercher à boire et à manger. Ca y est ! Les lumières s’éteignent et Clapton arrive ! Il commence son set en acoustique avec « Driftin’ ». On notera sa nouvelle coupe de cheveux, à peu près similaire à celle arborée à l’époque de Blind Faith. Il continue le concert en acoustique avec « Layla », « Nobody Knows You When You’re Down And Out » et finit sa partie acoustique avec un magnifique « Running On Faith », une de mes chansons favorites que j’attendais particulièrement. Puis notre ami prend sa Strat et commence la partie électrique de son concert. « When Somebody Thinks You’re Wonderfull », « Tell The Truth », « Key To The Highway», «I Shot The Sherif», «Wonderful Tonight» et «Cocaine», assez classique, pas de grandes surprises. Puis il conclut avec « Crossroad », sa groove, certes ce n’est pas aussi bon qu’à l’époque de Cream, pas aussi agressif. Mais c’est bien Clapton qui est là, le vrai, et on sent bien que monsieur prend son pied et que c’est un bon jour. Son interprétation du célèbre titre de Robert Johnson n’a rien à voir avec celle de Montreux en 1986 par exemple, elle est beaucoup plus puissante. L’ami n’est pas très bavard à part les multiples « Thank You » et le « Isn’t it cold ? » du début du concert, Clapton ne dit pas un mot. Ce n’est pas Bob Dylan, mais il n’est tout de même pas très chaleureux. Certainement pas autant que McCartney par exemple, mais ce n’est pas la même musique…



« See you in a minute ». Beck & Clapton reviennent ensemble sur scène et commencent avec « Shake Your Money Maker », Beck joue sur Telecaster, comme à l’époque des Yardbirds. Leur prestation, très attendue, est à la hauteur. Rien à dire. Le set est plutôt axé blues électrique bien qu’on puisse noter la présence de « River Moon ». Il n’y aura qu’un rappel d’une seule chanson « Hi Ho Silver Lining » sur laquelle il y a réellement de l’ambiance, tout le monde chante et danse.

Niveau virtuosité Jeff Beck est bien meilleur et m’a beaucoup plus impressionné que Clapton mais j’ai également été agréablement surpris par Clapton qui était plus en forme que d’habitude, à mon avis, peut-être à cause de la présence de Beck.

J’ai trouvé le public très mauvais et vraiment très peu respectueux des artistes. Beaucoup sont partis lorsque Jeff est monté sur scène au côté de Clapton. Aucune ambiance, personne ne chantait, ni ne dansait. Les gens parlaient, riaient, allaient chercher à boire et à manger pendant toute la durée du concert. Habitué aux concerts de McCartney, extrêmement sympathique sur scène avec une ambiance proche de l’hystérie où tout le monde se lâche, j’ai été assez déçu de ne pas pouvoir chanter, danser et prendre mon pied. Mais la prestation des deux artistes était telle que cela m’était égal.

Autant dire que Clapton et Beck commencent bien la décennie !!

Quelques videos :

-Jeff Beck
A Day In The Life
http://www.youtube.com/watch?v=_rkkjETEKQQ
Mna Na H'Éireann
http://www.youtube.com/watch?v=nwNx-SG_vr8

-Eric Clapton
Layla (extrait)
http://www.youtube.com/watch?v=kggj6DxOVi4
I Shot The Sherif
http://www.youtube.com/watch?v=du3ql0j61kg
Crossroad
http://www.youtube.com/watch?v=WW9xz5TFht8

-Eric Clapton & Jeff Beck
You Need Love
http://www.youtube.com/watch?v=Cbr2KfDB24Y
Moon River
http://www.youtube.com/watch?v=cIHKwc4oVDM
Hi Ho Silver Linin'
http://www.youtube.com/watch?v=btqeT2dx7Gg


Nathan

"Bonsoir mon petit chou" (Paul McCartney Live)

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Ayant une place dans la fosse, je pars vers 10h30 de chez moi afin d'arriver vers 11h00 à Bercy et d'y retrouver des amis avec lesquels je devrais faire la queue tout la journée. Surpris, je découvre qu'il y a déjà une centaine de personnes qui attendent, certaines personnes sont à arrivées à 5h00 le matin même... Malgré notre ami Max, le vigile fan de Rammstein et anti-Beatles, qui nous a crié dessus toute la journée, l'attente c'est plutôt bien passé et le temps est passé assez vite. Nous pouvions aller au toilette, nous restaurer, aller boire un café ou encore nous dégourdir un peu les jambes et revenir à notre place dans la queue sans aucun problème.
Vers 18h15 on nous demande de sortir nos billets, tout le monde se lève et commence à s'impatienter.

Nous devions rentrer dans la salle à 18h00, mais le sound check ayant prit du retard, les barrières se sont ouverte qu'à 18h50. Fouille des sacs, vérifications des billets, tout le monde court mais nous sommes vite arrêtés devant les portes de la salle. Le sound check n'est pas fini et on entend "Dance Tonight" et "Something" que tout le monde reprend en chœur. Un vigile décide de nous séparer en deux groupes, qu'il fera, soit disant rentrer séparément. Après quasiment une heure d'attente dans les cris du vigile qui essaye de se faire respecter en nous expliquant que ça ne servait à rien de courir. Au bout d'une heure les portes s'ouvrent, c'est le sprint, les deux groupes se rejoignent et les vigiles n'ont plus aucune autorité. J'arrive à avoir une place au premier rang juste entre Rusty et Paul !! Les personnes assises prennent beaucoup de temps à s'installer, surtout du côté VIP. 20h30, sur les deux écrans géants défilent un montage sur lequel on peut voir des photos des Beatles dans les années 60 avec comme fond sonore d'anciennes chansons des Beatles et de McCartney en solo re-mixées façon années 80, totalement horribles.
Avec quasiment une heure de retard les lumières s'éteignent ....


"Bonsoir Paris, bonsoir mon petit chou !!"

Le show commence avec "Magical Mystery Tour". McCartney est en grande forme, a de la pêche et chante à la perfection. On a ensuite le droit à "Drive my car", "Jet", "Flamming pie", "Got to get you into in my life", "Let me roll it / Foxy lady" et puis "Highway" de The Fireman.


Paul passe en suite au piano, il chante "The long and winding road", "I want to come home", nouvelle chanson écrite pour le dernier film de Robert De Niro. Il interprète ensuite "My Love", avec un solo joué par Rusty à la perfection. Suivent "Band on the run", "Ob-la-di, ob-la-da" qu'il jouait pour la première fois en France , "Back in the USSR", "Something", ....

Les gens tombent comme des mouches, une vingtaine de personnes sont victimes de malaises. "I've got a feeling" et "Paperback writer" sont suivies de jams. On a également droit aux habituels "Hey Jude" et "Let it be". Le "Live and let die" a été très violent, on s'attendait aux flammes et aux feux d'artifices mais ils étaient d'une telle intensité ! J'ai cru cramer au premier rang.

"Thank you, goodbye"

Paul revient pour un premier rappel qu'il commence, à la surprise générale, par "Day tripper" puis il joue "Lady Madonna" et "Get Back". Le deuxième rappelle était une turie ! Le traditionnel "Yesterday" qui a été très correct suivit de l'explosif "Helter Skelter" puis de "Sgt Pepper's Reprise / The end". Magnifique !!!


"See you next time"

On éspère revoir Paul très vite après ce concert extraordinaire avec un set aussi bien, voir meilleur qu'à certains de ses derniers concerts américains.


Amazing !!! =D




Set list :

01. Magical mystery tour
02. Drive my car
03. Jet
04. Only Mama Knows
05. Flaming Pie
06. Got to get you into my life
07. Let Me roll it
08. Foxy Lady
09. Highway
10. The Long and winding road
11. I want to Come Home
12. My Love
13. Blackbird
14. Here today
15. Dance tonight
16. And I love Her
17. Mrs Vanderblit
18. Michelle
19. Eleanor Rigby
20. Band on the run
21. Ob-la-di, ob-la-da
22. Sing the changes
23. Back in the USSR
24. Something
25. I've got a feeling
26. Paperback Writer
28. A Day in the Life
29.Give Peace a chance
30. Let it Be
31. Live and let Die
32. Hey Jude

Ier rappel :

33. Day Tripper
34. Lady Madonna
35. Get Back

IIème rappel

36 Yesterday
37. Helter Skelter
38. Sgt Pepper's reprise
39. The End


Nathan

"All in all it's just another brick in the wall."

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The Wall est le deuxième et dernier double album des Pink Floyd.
Le projet The Wall peut ce diviser en trois parties : l'album en lui même, son interprétation en concert et enfin un long-métrage. La pochette représente le "mur" autour du quel l'histoire s'articule.

Comme The Dark Side of the Moon et Wish You Were Here, The Wall est un album-concept qui traite de l'isolement et de ses conséquences sur un individu. La plus part des chansons sont écrites par Roger Waters (bassiste du groupe), l'idée de cet album venant de ce dernier.

"...we come in ?"

Le personnage principale est Pink. Il nous invite dans la première chanson à rentrer dans son monde et écouter son histoire. La vie de Pink commence dans la douleur. Il apprend très jeune la mort de son père, décédé au combat pendant la deuxième guerre mondiale "Daddy's flown across the ocean". Ne pouvant pas affronter la réalité en face, Pink décide de construire un "mur" autour de lui afin de se réfugier derrière. "All in all it was all just bricks in the wall" (Another Brick In The Wall, Part 1)
Dans la protest-song "Another Brick In The Wall, Part 2" Waters critique le système scolaire dans les années 50 beaucoup trop stricte et la volonté de mettre tous les élèves dans le même moule. Cet enseignement est donc considéré comme une des raison de l'isolement progressif du personnage. Il continue la construction de son mur "All in all it's just another brick in the wall"...
Élevé par une mère sur protectrice "of course Mama’s gonna help build the wall" (Mother) Pink sombre peu à peu dans la dépression (Goodbye Blue Sky).

Notre Anti-hero est maintenant adulte et marié mais rencontre des difficulté de communication dans son couple, il se renferme de plus en plus sur lui même "what shall we use to fill the empty spaces? " (Empty Spaces).
Pink devient une rock-star (Young Lust), il enchaine les concerts et fréquente des groupies. Il comprends peu à peu que sa femme le trombe depuis longtemps. Sa dépression s'accentue et dans un excès de rage Pink détruit sa chambre d'hôtel au côté d'une groupie (One Of My Turns). Descendu plus bas que terre Pink en finit avec son mur et décide de le terminer (Another Brick In The Wall, Part 3)
"Goodbye cruel world, I'm leaving you today, goodbye,..."

Le personnage réalise son erreur, et dans la solitude il sombre dans la folie "and the worms ate into his brain" (Hey You). Sa folie s'aggrave, Pink décroche et décide de s'isoler dans sa chambre impossible d'assurer un concert. Un médecin est envoyé pour lui faire une injection de manière à ce que celui-ci puisse retrouver de la force et monter sur scène (Comfortably Numb). Pink reprend courage (The Show Must Go On) mais défoncé aux médicaments prescrits par son docteur il se prend pour un dictateur fasciste et traque juifs, noirs et homosexuels (In the Flesh).

Pink décide d'abandonner son rôle de dictateur et de décrocher des médicaments, ressentant de la culpabilité il commence un procès avec lui même qui aura pour conséquence la destruction du mur (Stop, The Trial)

"isn’t this where..."

L'album ayant commencés sur les paroles "...we come in ?" se termine sur "isn’t this where...". Ces deux phrases formant "Isn’t this where we came in?" donnant ainsi un aspect de cycle à l'idée du "mur" et de l'isolement.

The Wall est très bien accueillit, que ce soit par la critique ou par les fans, et marque l'apogée du succès du groupe qui ne connaitra plus une tel réussite.
Cet album a inspiré beaucoup d'artistes par la suite : David Bowie, Genesis, Radiohead, ...

Nathan